Dans le Gard 9 000 emplois dépendent de l’agriculture (3,5 % des emplois) stable depuis 1975 contrairement à l’industrie en déclin, la part de l’emploi dans ce secteur reste supérieure au niveau national (2,3 %).
Plus de la moitié des exploitations agricoles sont spécialisées en viticulture. L’arboriculture est aussi bien présente. Le bio s’est fortement développé : 30 % des surfaces agricoles sont cultivées en agriculture biologique, trois fois plus qu’au niveau national.
Le Gard est le deuxième département de France après la Gironde pour la superficie de vignes en bio ou en conversion en 2021. L’adaptation au changement climatique et la gestion de la ressource en eau constituent des défis majeurs pour l’agriculture de notre département.
En effet, le Gard devrait rester le département d’Occitanie le plus concerné par des épisodes de fortes chaleurs et y être de plus en plus souvent confronté. Il faut s’y préparer non pas en gémissant, mais de façon résolue et réaliste pour saisir les nombreuses opportunités d’expertises et d’emplois que créera cette transition.
Nous voulons nous radicaux Gardois une République agricole écologique repensée pour le quotidien de chacun par le renforcement du développement de l’agriculture circulaire. Plus une cantine ou la plupart des produits ne seraient pas régionaux. C’est possible !
Les déchets agricoles doivent devenir des ressources, gaz ou fertilisations et l’agro solaire une règle dans un département les plus ensoleillés de France qui pourrait produire 100% de la consommation électrique (en valeur absolue) de ses habitants.
Nous voulons aussi une République de la réussite agricole qui répondent aux enjeux économiques globaux et qui favorise nos exportations dans le monde, notamment viticoles, mais aussi dans la filière fruits/légumes.
À ce titre, la suppression prochaine de la marque Sud de France nous ne semble pas opportune. Nous regrettons une « victoire du juridisme excessif et de la bureaucratie » et une « autoflagellation dont la France est capable ». alors que « les vins estampillés Sud de France ont beaucoup progressé à l'export en quinze ans.
Les règlements environnementaux et sanitaires appliqués aux produits agricoles au sein de l’Union européenne doivent impérativement être aussi mis en œuvre pour toute importation agricole et la pression de la bureaucratie française parfois brutale ( dont l’Europe n’est pas responsable) doit être considérablement allégée. Un contrôle tous les 3 ans, pas un de plus !
Il conviendra de préserver les retenues d’eau collinaires comme moyens de maintenir une agriculture diversifiée dans nos territoires ou une multitude des micros barrages seront nécessaires …. L'eau du Rhône manquera bientôt.
L’agroforesterie intra-parcellaire ou pas doit être développé dans les Cévennes dans une logique de filière bois aval, facteur de création d’emplois et de richesses.
Les radicaux gardois sont passionnés par le monde agricole et appel tous ceux qui y trouvent un intérêt de nous rejoindre pour construire ensemble un projet crédible d’une agriculture riche et féconde.
La République pour tous et du quotidien des gens.